Sous le choc de l'émotion, je dus faire
un gros effort pour ne pas éclater en
larmes.
A mon tour, reprenant ma respiration, je
compris que j'avais écris la préface d'un
livre que je ne connaissais pas.
Mais le plus extraordinaire arriva
lorsqu'elle glissa les feuillets dans
l'ouvrage.
Mon coeur entendit alors le livre nous
remercier tout bas, ému qu'il était lui
aussi, d'avoir pu retrouver un bout de
lui-même.
Ce moment de ma vie fut magique.
Le grand Doute disparut aussitôt.
J'étais bien sûr la voie de la
connaissance parfaite, et Dieu était avec
moi.
*