Ce jour là, mon travail me
semblait bien pénible.
Je venais de résiner le premier des cinq
vitraux que je devais réaliser pour la
Chapelle du Mont des Alouettes.
Je pris le verre que me tendait celui qui
m'avait déjà tant appris. Comme à son
habitude, il me regarda avec un air
souriant.
Il était respecté de tous. Son habileté
était connue, bien au delà des frontières
de notre pays.
Tout en buvant lentement, je le
regardais tendrement.
Homme accompli, il savait parler de
son art comme aucun autre.
Il nous disait souvent que pour réussir
un bel ouvrage, il fallait de tout son
coeur y mettre tout son amour.